Onirographie :
nom féminin
(du grec ancien ὄνειρος, ‘songe’ et γραφία ‘écriture’)
- Art perdu de créer des mondes dans le rêve
- Site de Rozenn Illiano, autrice d’imaginaire
J’écris des romans de fantasy & d’urban fantasy. Bienvenue dans mon multivers !
Derniere parution
Les griffes du sommeil
Tome 1 de Marcheurs de rêves
Retrouvez la fine équipe des marcheurs de rêves, sorciers possédant l’énigmatique magie des songes, à travers une aventure pleine de dangers et d’émerveillement, entre rêve et réalité.
Disponible en édition luxe, classique et numérique.
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⚠️ Merci de lire jusqu’au bout !
Il y a deux possibilités :
🔹 soit vous voulez recevoir un livre en particulier, alors il vous suffit de m’envoyer un email avec les informations demandées.
🔹 soit vous voulez vous inscrire sur ma liste de chroniqueurs afin de recevoir les nouveautés avant leur parution (il y en a entre 3 et 4 par an, vous n’êtes pas obligé·e de tout lire si ça ne vous intéresse pas). Pour cela, il faut remplir un formulaire.
Dans tous les cas :
🔹 il n’y a pas de conditions spécifiques, notamment en termes de nombre d’abonnés, de visites ou d’engagement. Tout le monde est le bienvenu à partir du moment où les chroniques sont respectueuses.
🔹 je n’envoie que des SP numériques ! Mon budget est actuellement trop serré pour que je propose des SP papier, à l’exception de quelques partenariats (fermés pour le moment).
🔹 je demande également à ce que votre avis soit posté sur les plateformes de vente (Amazon et Kobo surtout) en plus de vos autres plateformes.
Si ça vous intéresse, je vous invite à lire la page consacrée aux SP sur mon site : vous y trouverez toutes les informations nécessaires, mon mail pour me contacter, ainsi que le formulaire. Le lien est dans ma bio, alors à tout de suite 💙
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Il y a 2 semaines, je postais “Insta est fake”, avec quelques vérités pas très joyeuses. Aujourd’hui, je fais le contraire : je vous parle de ce que je kiffe dans mon métier ✨
🔹 je vis avec mes personnages, dans mes mondes : franchement, est-ce que ce n’est pas la meilleure raison d’écrire ?
🔹 je ne rends de compte à personne : je suis seule maîtresse à bord de mon vaisseau spatial, ce qui veut dire que je décide de tout ce que je veux, du projet à entamer à l’heure à laquelle je vais au lit, et ça, clairement, ça n’a pas de prix.
🔹 faire des livres soi-même c’est génial : tout le processus de fabrication d’un livre est passionnant : l’écriture, la correction, le travail éditorial, la couverture, la maquette, la commercialisation, la communication… Il n’y a pas d’étape que je déteste vraiment, quand j’y repense (je râle beaucoup mais en vrai ça va)
🔹 on offre des mondes aux lectrices & lecteurs : excusez du peu. Grâce à un livre, un nombre plus ou moins élevé de gens ont un accès direct à mon imaginaire, comme s’ils étaient des marcheurs de rêves qui se baladent dans mes rêves à moi. En fait, je ne sais pas si vous vous rendez compte de la magie que c’est, quand on y réfléchit bien.
🔹 on reçoit énormément de motivation et d’amour : par un commentaire sur Instagram, un avis sur Amazon, une chronique sur un blog, une rencontre pendant une dédicace, un pavé envoyé par email… Il y a quelque chose de fou à recevoir tous ces mots qui reboostent et réchauffent le cœur. Merci les lectrices & les lecteurs 💙
🔹 je discute tous les jours avec des gens qui partagent le même amour des livres et de l’imaginaire que moi : et ça, clairement, c’est l’aspect le plus incroyable de mon boulot. Que vous posiez juste un petit cœur sur une publication, que vous glissiez dans mes DM pour discuter plus longuement, c’est le plus beau cadeau que j’ai reçu ces deux dernières années. Merci 💙
Pourquoi j’ai réécrit Oracles ?
J’ai déjà parlé du pourquoi “professionnel”, si on peut dire les choses comme ça : j’ai décidé de réécrire Oracles, Tueurs d’anges et Clairvoyants parce que les premières versions de ces romans ne correspondaient plus du tout à mon standard de qualité actuel (qui est archi élevé). Mais pourquoi ai-je réécrit Oracles ainsi ?
Au fil des années, j’ai fait connaissance avec Oxyde, héros de ce roman et personnage chouchou de moi. J’ai appris à mieux le connaître, à le comprendre, et surtout à comprendre pourquoi ce type qui a déboulé de nulle part est devenu mon meilleur ami imaginaire.
C’est en écrivant L’Ombre dans la pluie, un autre roman dans lequel il apparaît, que j’ai eu la révélation. On y creuse un peu sa jeunesse, celle d’un pauvre gars tout juste adulte qui se retrouve avec entre les mains une magie incontrôlable qui fait du mal aux autres. Le pire étant qu’il redoute de les blesser, alors même qu’il a du mal à comprendre qui il est au milieu d’eux, alors qu’il ne se sent ni en sécurité ni en paix au contact des gens.
J’ai voulu, donc, poursuivre la quête d’Oxyde à la recherche de qui il est vraiment : il a vendu son nom et sa mémoire à un ange, mais au-delà, il cherche surtout à savoir pourquoi il y a cette ombre au fond de lui, pourquoi autant de magie, pourquoi autant de mystère.
Et en même temps, j’espère aussi comprendre mes propres ombres, et répondre à la même question qu’il s’est posée alors qu’il avait à peine 20 ans : “qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?” Mais peut-être que pour ça, il me faudra 50 romans ! 🤭
📚 Oracles et L`Ombre dans la Pluie sont dispos sur toutes les plateformes de vente !
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J’ADORE Transformers. Le premier film de la série, je le kiffe. Pourtant, les voitures qui se transforment en robot, a priori, ce n’est pas forcément ma came, mais je me souviens quand même que quand j’étais petite, je voulais en avoir (ou j’en ai eu, je suis incapable de me rappeler). En même temps, j’adore les films de Michael Bay, qui a une vraie patte et qui me parle.
Et j’aime énormément cette phrase de Sam, plus ou moins au milieu du film, quand il se rend compte que sa bagnole se transforme en robot.
“En te souvenant de ce moment dans cinquante piges, tu voudrais pas pouvoir te dire que tu as eu le cran d’y aller ?”
Il paraît que l’on regrette les choses que l’on n’a pas faites, et pas celles qu’on a faites. Et c’est vrai : je regrette tout ce que j’ai hésité à faire, que ce soit professionnellement ou personnellement parlant. Je regrette ce que je n’ai pas fait alors que je voulais le faire, mais que je n’ai pas fait parce que j’avais peur.
Maintenant, j’avance avec cette boussole au fond de ma tête. Fais-le, même si tu as peur. Et quand je ne sais vraiment pas, je fais cette expérience de pensée : cet autre moi dans un monde parallèle qui a décidé de ne pas le faire, est-ce qu’elle le regrette ? La plupart du temps, oui, elle regrette.
Quand j’ai décidé de me lancer dans l’auto-édition à plein temps, en y mettant toute mon énergie et tous mes moyens, je l’ai fait parce que j’avais peur de regretter. Et aujourd’hui, après deux ans et demi de galères, et alors que je n’ai pas encore touché au but que je me suis fixée, je sais que j’ai fait le bon choix. Je me trouve dans la partie du multivers où je suis le plus en accord avec moi-même 😎
Vous en pensez quoi ?
✨✨✨
Pourquoi j’écris ?
J’écris pour que les branches du prunellier ne fassent pas éclater mon crâne à force de grandir à l’intérieur de ma tête.
J’écris parce qu’il y a trop de bruits, trop de voix, trop d’images. Pour faire ralentir la machine. Pour l’empêcher de s’emballer. J’écris parce que je n’ai pas envie de crever.
J’écris parce que j’ai l’impression depuis toujours d’être un changeling, un enfant-fé qui a remplacé un enfant humain, un corps étranger. Un extraterrestre déposé sur le pas d’une porte et qui n’a jamais réussi à trouver sa place parmi les Terriens.
J’écris parce que je me sens seule, dans le monde et dans ma tête, et pour déplier un parchemin gigantesque couvert de mille synonymes d’un seul mot, la solitude.
J’écris pour comprendre pourquoi je me sens seule, ce qui revient à me demander ce qui ne va pas chez moi, ce qui revient à me demander qui je suis. Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quelle étagère je dois me ranger, alors que je dépasse ?
J’écris parce que j’ai envie que la magie déborde un peu de ma tête pour illuminer le vrai monde, celui qui est gris et qui n’a pas de magie. J’écris pour dompter la mort et les cauchemars, le temps qui passe et le passé qu’on ne peut pas changer, pour vivre des milliers de rêves comme autant de mondes qui vivent là, sur les branches du prunellier, des mondes faits de milliers d’histoires. J’écris pour permettre à d’autres, fiers onironautes, de marcher entre ces rêves et de vivre eux-mêmes ces aventures faites de dangers, de mystères et d’onirisme.
J’écris parce que c’est comme ça que je rêve.
✨✨✨
Allez, pour le fun, un extrait du roman sur lequel je travaille en ce moment, sans nom ni contexte, juste parce que j’aime bien ce passage 💙
“La terrible malédiction des anges s’abat sur lui en même temps qu’une vague d’amour dévastatrice. Dans le ciel, tout est onde, tout est lumière, et tout fusionne. Sur Terre, la matière est une frontière : l’inéluctable solitude au creux de sa boîte crânienne, le silence définitif dans lequel résonnent ses propres pensées. L’impossibilité de se fondre en l’autre et de partager son âme. Il leur a fallu cent ans, à ces deux-là, pour oser se toucher, et encore cent ans pour un baiser.”
(cet extrait n’a pas encore été corrigé !)
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