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Dark – L’horloger est écrivain [spoilers]

Ça tombe bien parce que j’aime les horlogers et j’aime les écrivains.

Il fut un temps, je m’amusais à écrire des billets sur des trucs que j’aime vraiment (genre des livres), une ou deux fois par an pas plus, parce que si j’ai du mal à donner mon avis sur des œuvres, parfois j’ai envie de clamer haut et fort mon amour pour certaines d’entre elles. Depuis que Netflix a balancé le trailer de la saison 2 de Dark, j’en parle tout le temps sur les réseaux sociaux, j’ai même converti quelques personnes (et j’en suis fière), je trépignais d’impatience en attendant la date de sortie de la dite saison. J’ai tout vu hier, d’un coup, et j’avais envie d’en parler.

Attention : il y aura bien entendu des spoilers des deux saisons dans ce billet !

 

Si je ne suis pas une fan absolue des histoires de voyages à travers le temps (dans le sens où je n’en ai pas beaucoup lues ou vues), je suis archi-fan de celles qui 1) sont bien ficelées et donc 2) se déroulent selon le principe de la boucle causale ( = le temps est une boucle de laquelle on ne peut pas s’échapper). Pas une surprise, donc, si mon Harry Potter préféré (livre) est Le prisonnier d’Azkaban ; à mon humble avis, le film ultime sur le sujet c’est Prédestination, inspiré de la nouvelle Vous les zombies (All you zombies) de Robert A. Heinlein, mais il y en a des tas d’autres. Et puisque ici vous êtes sur le blog d’une écrivaine, c’est aussi un sujet que j’aimerais vraiment traiter dans mes propres livres (c’est prévu. Et c’est compliqué, donc je ne dirai rien là-dessus).

Dark a déboulé fin 2017 et je pense que je ne m’en suis pas tout à fait remise parce qu’en fait, dès les premiers épisodes, j’ai compris que cette série ferait partie de mon top 3. À la fin de la saison, elle est allée jusqu’à détrôner Lost et Stargate Universe qui ont toujours été mes favorites (même si l’une a été finie avec le cul et l’autre n’est pas finie du tout) et s’est hissée sur la première place. Je ne sais pas pourquoi, d’ailleurs. Il y avait tout ce que j’aime, un sujet pas forcément original mais fort et bien traité, des personnages tout en nuances, des émotions douces-amères comme j’ai bien, et un visuel incroyable, avec ces décors et cette lumière automnale de ouf. Même la chanson du générique, Goodbye d’Apparat, est divinement bien choisie (j’ai découvert Apparat dans le même temps et le titre Candil de la Calle est devenu l’un de mes préférés de tous les temps). Bref, Dark fait partie de ces trucs que j’aurais rêvé de créer.

1…

Jonas « Choupi » Kahnwald

Pourtant, le premier visionnage n’a pas été évident et je me suis vite emmêlée les crayons, comme beaucoup de gens je crois. Pas l’habitude des noms allemands, des acteur·ices totalement inconnu·es pour moi, et surtout les allées et venues dans le temps où l’on rencontre deux ou trois versions d’un même personnage à des âges différents, et les liens entre eux, mari & femme, parent & enfant, ami·e ou amant·e, etc. Chaud, quoi. Difficile de s’aider d’un arbre généalogique glané sur le net puisqu’il peut contenir des spoilers (et en effet, me suis fait spoiler). En fin de compte, Dark fait partie de ces œuvres qu’il faut voir deux fois, la première en découvrant et la deuxième en sachant, et comme prévu le deuxième visionnage a été d’une limpidité de cristal.

La première saison était parfaite à mes yeux, il n’y avait rien à ajouter ou à soustraire. J’ai adoré qu’on commence en 2019, ce qui changeait des séries se déroulant dans les années 80 ; Jonas est le choupinet le plus choupi du monde et son évolution est hyper bien menée, ce qui est d’autant plus chouette qu’on sait vers quoi il va puisqu’on connait sa version adulte ; les adultes, eux, sont à la fois attachants, paumés et détestables comme ils peuvent l’être quand on les voit avec des yeux d’ado, et si chacun·e trimballe ses propres cadavres (comme le dit si bien le flic dans la saison 2), ça n’a finalement rien de si extraordinaire puisque c’est la vie.

Noah a la palme du méchant qu’on a tout à la fois envie de finir à coups de pelle et d’applaudir avec un rire diabolique. Claudia, enfin, est le personnage féminin que je préfère dans la série (ce qui se confirme aussi dans la saison 2), qui passe de première femme directrice de centrale nucléaire à voyageuse du temps en treillis et aux longs cheveux blancs. La ville elle-même m’apparaît comme un personnage à part entière, avec son histoire et ses secrets honteux qu’on met sous le tapis, et surtout les grottes, meilleure machine à voyager dans le temps qui soit.

…2…

J’avoue, j’avais peur pour la saison 2. Si l’atterrissage dans le futur, pendant l’Apocalypse, était une fin de saison absolument géniale et totalement frustrante, j’avais peur qu’on se focalise dessus un peu trop, qu’on y reste trop longtemps. Quelque part, le futur m’intéresse moins. J’ai adoré encore une fois les décors faits de ruines et de gris (très Tueurs d’anges, avec ses villes détruites et la cendre qui recouvre tout), mais ces espèces de milices armées qui déboulent de nulle part sur des chars, ça ne me disait pas trop, surtout qu’on ne sait pas vraiment ce qui s’est produit. Il y a un rapport avec la centrale de Winden, oui, on s’en doute (on n’appuie pas sur l’accident de Tchernobyl pour rien quand on voyage en 86, ni sur le fait que le temps présent (saison 1) se déroule en 2019 et que c’était l’année à laquelle l’Allemagne avait prévu de fermer ses centrales), mais ensuite ? Est-ce que cette Apocalypse a touché seulement la ville, la région, le pays ? Le monde entier ? Je ne me souviens pas avoir eu la moindre info là-dessus (ou alors je suis passée à côté). Mais heureusement on ne s’y attarde pas trop, tout pile assez pour qu’on se pose des questions quand il faut.

Oui j’ai fait exprès de choisir cette photo

J’ai beaucoup aimé l’évolution des deux Jonas, l’ado qui devient plus débrouillard que l’adulte qui, lui, semble avoir du mal à raccrocher les wagons. J’ai aussi adoré découvrir cette étrange confrérie de Voyageurs, et pas seulement parce que j’ai moi-même des Voyageurs dans mes histoires (la Guilde des Voyageurs étant un regroupement de marcheurs de rêves qui se baladent dans d’autres mondes, mais aussi dans le temps, et qui apparaissent pour la première fois dans le beau livre Les Chroniques de l’Épine Noire) ; le culte des Sic Mundus dans le futur mais aussi en 1921, et apprendre que les portes des grottes ont été posées par ces gens-là, dont fait partie Noah. Son tatouage, qui représente la Table d’Émeraude bien connue des Hermétiques et des Alchimistes, résume à lui seul toute la série : « quod est inferius est sicut quod est superius« , ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Tout est lié, le début est la fin qui est le début, le passé et le futur s’auto-alimentent au point qu’on ne sait pas où se trouve le point de départ. C’est d’ailleurs ce qui agite Jonas quand il décide de tout arrêter en allant voir son père juste avant la mort de ce dernier : finalement, c’est lui-même qui provoque le suicide en voulant l’en empêcher.

C’est ce que j’apprécie le plus dans cette série : les personnages se battent comme ils peuvent pour empêcher ce qui doit arriver et en fin de compte, ils en sont responsables. Parce qu’ils ont voulu empêcher ça. Jonas jeune connaît son futur grâce à Jonas adulte, tous les deux tentent d’empêcher le futur de se produire en sachant exactement ce qui se produira et en devenant finalement ce qu’ils refusent d’être, c’est-à-dire Adam. On n’échappe pas à la boucle, ce qui veut dire qu’on n’échappe pas au temps qui passe (« le temps est Dieu », comme dit Adam). Tous les personnages qui tentent de changer le cours des choses le précipitent, à l’image de Claudia qui veut sauver Egon, ou Jonas qui veut détruire la faille temporelle et ne fait que provoquer les événements qui s’enchaînent les uns après les autres. Le meilleur exemple, je crois, c’est lorsqu’on apprend que c’est lui qui a guidé Mikkel dans les grottes lorsqu’il a disparu.

Pour autant, l’on insiste peu sur la notion de destin et de libre-arbitre (si le temps est une boucle, tout est décidé à l’avance et on ne choisit pas) et ce n’est pas plus mal car souvent, lorsque l’on s’y risque, on tombe dans des considérations morales à deux balles, ce qui ne ferait que desservir le propos. Car ça aussi, c’est un des points forts de la série : les personnages ne sont pas manichéens, aucun d’eux ne l’est. Ulrich n’hésite pas à fracasser la gueule d’un enfant à coups de pierre, Hannah laisse Ulrich dans son asile psychiatrique, Claudia laisse son père mourir, etc.

Autre détail que j’ai adoré, c’est la démonstration du paradoxe de l’écrivain faite avec Tannhaus. Pour vous situer si vous ne connaissez pas, le paradoxe de l’écrivain (ou paradoxe de la prédestination) décrit une situation dans laquelle un écrivain à succès envoie son propre livre à son moi du passé, avant que ce dernier ne l’ait écrit. Ainsi, le moi du passé recopie simplement le livre, qui deviendra un succès, et ainsi de suite. Par ce principe, le livre n’a jamais été écrit, il a été recopié ; il n’a pas d’origine. Tannhaus, l’horloger, a reçu son propre livre Un voyage dans le temps des mains de Claudia alors qu’il ne l’avait pas encore écrit. L’on s’attend du coup à ce qu’un personnage naisse par ce même principe, et c’est exactement le cas : Noah (qui vient de 1921) et Elizabeth (enfant en 2020) ont une fille tous les deux, Charlotte, qui n’est autre que… la mère d’Elizabeth. De quoi donner le tournis.

À mon grand regret, la deuxième saison n’est pas aussi parfaite que la première, même si ce qui m’a gêné se résume à des détails. Cela concerne Adam, alias la version ultime de Jonas et celui que l’on pourrait désigner comme son adversaire, et son objectif ; si je comprends les motivations du gars, par sa vie faite de voyages dans le temps, l’apocalypse qu’il a contribué à provoquer et les ravages de la radioactivité sur son corps, j’ai du mal avec le but qu’il s’est fixé. Détruire le monde pour en recommencer un autre dépourvu de temps, voilà qui me donne l’impression d’être en face d’un grand méchant qui proclamerait « ah ah ah je vais détruire le monde » en ricanant. Bon. Je sais que ce n’est pas si simple, mais quand même.

Un autre souci à mon sens, c’est l’histoire d’amour entre Jonas et Martha qui devient la motivation du premier à vouloir changer le monde et l’histoire. Le « nous sommes faits pour vivre ensemble », c’est mignon quand on est ado, un peu ridicule quand on a atteint les cinquante balais, et franchement cliché quand on arrive à un âge avancé et qu’on se dévoile comme étant l’antagoniste. Surtout quand on tombe dans le trope du héros qui veut tout péter parce qu’on a buté sa copine et qui devient lui-même méchant par la suite. En fin de compte, la série nous montre qu’on n’échappe pas à son destin, mais on n’échappe pas non plus aux clichés sexistes, ce qui est un chouïa dommage. Je leur pardonne quand même.

… et 3 ?

La saison 2 nous montrait qu’on n’échappe pas à la boucle, que cette dernière ne pouvait pas être défaite… alors qu’en fait, si : quelque chose l’a brisée et l’on est passé de la boucle causale à la théorie des mondes parallèles, celle qui dit qu’un nouveau monde se forme en parallèle au nôtre quand on fait un choix. La preuve qu’en fait, Adam avait raison, il est possible de changer ce qui doit arriver. C’est pour cette raison que je pardonne au « nous sommes faits pour vivre ensemble » de la saison 2 car on n’aurait pas insisté à ce point là-dessus si ce n’était pas important, et l’irruption de Martha-d’un-autre-monde à la fin le prouve.

Reste à savoir maintenant ce qui a provoqué cet autre monde, quel événement a permis sa création. Le fait qu’Hannah reste dans le passé, en 53, avec Egon est intriguant car c’est un événement qui semble débouler de nulle part, et qui n’a pas, à ma connaissance, de conséquences en 86 ni en 2019. Ou est-ce que ce ne serait pas ce que dit Adam à Jonas au moment où il tue Martha, qu’il peut soit la sauver soit sauver le monde ? (ça ne vous rappelle pas Matrix, ça ? Encore un trope foireux, j’espère pas) Ou alors, est-ce qu’on ne serait pas toujours dans la même boucle, qui prévoit la création d’un autre monde qui allait être créé quoi qu’il arrive, exactement comme l’Apocalypse, l’ouverture et la fermeture de la faille dans les grottes, et tout le reste ? Moi j’aime bien cette théorie !

Bref, on n’a pas fini de se casser la tête. L’avantage, c’est que les créateurs de la série l’ont prévue en trois saisons seulement, ce qui promet d’avoir une vraie fin (et ils ont dit que ce serait une fin « satisfaisante », pas comme Lost). J’ai presque envie de prendre des paris et d’annoncer dès maintenant la sortie de cette troisième saison : le 27 juin 2020, date de l’Apocalypse à Winden. Vivement, donc.

 

5 commentaires sur “Dark – L’horloger est écrivain [spoilers]”

  1. Aye… Je ne peux pas te lire de suite on dirait. 😛 J’ai le sentiment que c’est le genre de série qu’il vaut mieux voir sans spoil… Même si je n’ai pas la moindre foutue idée de son contenu. Je ne sais que le titre ! Haha !

    1. En effet, il vaut mieux ne pas se spoiler pour être surpris par toutes les révélations ! (et certaines sont carrément folles !)

      1. Ben voilà, j’ai vu… Et comment dire. Je crois que je n’ai pas aimé.
        J’admets que le jeu des acteurs est bon, les mises en scènes correctes bien que la narration laisse vraiment à désirer (j’ai faillit lâcher pour ça, ça leur aurait coûté quoi de chaque fois mettre une date dans un coin pour dire qu’ils ont changé d’époque) et que le tout reste cohérent, il n’y a pas de grosse bourde.
        Mais…
        Malheureusement, ils ont foncés sur un rail et l’histoire a déjà été racontée dans d’autres livres. C’est foutu, rien ne me surprend, tout est évident, déjà vu ailleurs. Milieu de la S1, je prévoyais la fin de la S2. Je disais à mon compagnon, si ça fait ça, la série est à chiée ou du moins je serai déçue, pourtant ils n’auront pas le choix de passer par là, c’est le destin de ce genre d’histoire, ça me dégoute que personne ne trouve d’idée neuve. Et voilà, ils l’ont fait. Je m’embête. Marre de toujours comprendre l’histoire dès le début, moi.
        Pour ma part, je n’ai eu aucune difficulté avec les personnages et les relations entre chacun m’ont vite semblé évident (mes cousins sont allemands). J’ai su tout deviner avant qu’on me le dise, même la fille qu’est la mère et l’enfant et… Etc. Me fallait un œuf et une poule et on me l’a donné sans faire de chichi.
        Hannah est une connasse au passage, Haha. C’est elle qui devrait être internée.
        Je prévois que dans la S3, ils s’emmêlent les pinceaux avec le multivers. C’est toujours là que ça foire vraiment. La touche finale pour bien faire sentir mauvais les histoires de voyage dans le temps. Ça restera probablement cohérent et surtout sans surprise aucune à mes yeux. Ce ne sera pas mauvais, juste nulle.
        Je suis très exigeante et cette série ne remplie pas mes attentes. Elle reste bonne. Pour moi, elle crée un paradoxe dans mon ressenti. Ce serait la première histoire du genre que je rencontre, je l’aurais adorée je pense. Malheureusement, je suis déjà blasée du sujet.
        Mon compagnon est toujours sur le cul de me voir tout deviner comme ça, haha c’est pour ça que j’ai visionné jusqu’au bout.
        Belle journée,

  2. Merci pour cette analyse fine ! Je m’étais gardé ce billet de côté le temps de visionner la saison 2. Grâce à toi j’ai compris quelques pans de l’histoire (Elizabeth/Charlotte… haaaan).

    J’adore cette série, mais j’ai eu beaucoup de mal à me replonger dans cette seconde saison : pourquoi n’ont-ils pas fait un résumé au début ?? Un an et demi entre les deux saisons, j’avais tout oublié, moi… T^T

    En tout cas, tu m’as convaincue qu’un second visionnage s’impose (comme pour tous les bons films). Je suis vraiment impressionnée par la qualité du scénar et du jeu des acteurs et des actrices. Cela me fait aussi bien plaisir d’entendre de l’allemand, qui est une très belle langue (très douce, contrairement à la caricature que les films sur la Seconde guerre mondiale en ont fait).

    Et puis bon, Jonas adulte n’est pas dégueu à regarder ! ^.^ (Pardon pour cet instant « female gaze ».)

    Plus philosophiquement, ça me fait pas mal cogiter, cette idée de « c’est en essayant de changer les choses pour le mieux qu’on les fait foirer ». C’est dramatique quand même. Cela me fait penser à une phrase qu’on se répète souvent en informatique : « if it works, don’t fix it » (si cela fonctionne, n’essaie pas de le réparer ou de l’optimiser). Peut-être qu’il y a là une leçon à tirer sur la résilience ?

    1. C’est exactement pour ça que je voulais revoir la première saison parce que déjà, j’avais ramé à retenir les noms et les visages des personnages, puis ça datait un peu, aussi. Du coup, le second visionnage remet tout ça bien en tête comme il faut 🙂 (surtout que la deuxième saison est complexe).
      Je n’ai pas eu la curiosité de regarder ça en VO, j’avoue (j’ai beaucoup de mal à regarder quoi que ce soit en VO, ça me demande trois fois plus de concentration >_<), il faudrait que je teste au moins pour un épisode parce que j'aime bien écouter l'allemand. Et je suis EXACTEMENT d'accord pour Jonas adulte (les grands esprits se rencontrent, huhu).
      J’aime beaucoup cette phrase, « if it works, don’t fix it », c’est inspirant ! Par contre, le concept de résilience me fait toujours un peu peur parce que poussé à l’extrême, ça fait gober n’importe quoi à tout le monde et je trouve ça un peu gênant. Je ne sais plus trop où j’avais lu ça (sur le blog Le cinéma est politique, peut-être), il y avait un article qui parlait de films de post-apo avec cette idée que la catastrophe finira bien par arriver quoi qu’on fasse, « c’est la nature ma bonne dame », qu’on peut rien y changer, et donc qu’il faut faire avec. Une façon de dire « vous pouvez vous battre autant que vous voulez, c’est inévitable » qui s’accorde bien avec tout ce que l’on veut nous faire gober en ce moment (la surveillance à outrance, la suppression des libertés individuelles, etc) (ça va assez de pair avec la culture du viol, puisque ça consiste quand même à dire aux femmes que le viol et les agressions sexuelles font partie de la vie et que c’est comme ça).
      En fait, les histoires de boucles temporelles tombent souvent dans cet écueil-ci : ça doit arriver parce que ça doit arriver. Et j’aime bien Dark parce que justement, on ne s’appesantit pas sur la notion de destin comme c’est souvent le cas, et on a des personnages (enfin, les trois versions d’un même personnage) qui se battent contre ça (et qui, apparemment, ont réussi !). En conclusion : vivement la saison 3 !
      Merci d’être passée par ici 🙂

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